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Pourquoi ce classeur? Pourquoi écrire mon propre livre?

07/03/2013


Principes généraux


Pourquoi ce classeur?

Pourquoi écrire mon propre livre?


J’avais très envie de noter les informations très inspirantes suite à mes lectures. La raison était de les relire pour transformer ma vie au quotidien.

J’avais pour habitude depuis des années, d’écrire des affirmations sur du papier et les afficher dans des endroits stratégiques comme mon bureau et au-dessus de mon lit. L’idée était de les lire volontairement et surtout qu’elles puissent s’imprimer en moi de manière inconsciente (apprendre sans en avoir l’air, sans effort).

Je pense qu’il est temps pour moi de les organiser d’en percevoir le fil « directeur » et d’aller plus loin sur ce qui m’interpelle dans ces citations.

J’ai organisé ce classeur sans trop y réfléchir de manière spontanée, instinctive, intuitive. Cela évoluera certainement ou pas !

J’ai une éducation chrétienne et je prie. J’aime prier. C’est un moment privilégié et de calme pour moi.

C’est pour cette raison que je fais référence au divin. J’aurais pu utiliser d’autres termes comme l’énergie universelle, la source des choses… Pour moi, le divin est un tout.

Cela ne change rien à ma réflexion, qui, je pense peut aussi s’adapter à celui qui n’est pas intéressé par une évolution spirituelle mais mentale (développement personnel).

En outre, ce classeur me permet de consigner mes pensées afin qu’elles soient gravées dans un autre endroit que mon esprit. Les paroles s’envolent mais les écrits restent. Nous avons tous tendance à oublier.

Je le nommerai certainement : le classeur magique ou comment transformer sa vie en Paradis.

Pourquoi le terme de Paradis ?

Comme, je le disais précédemment, je suis chrétienne. Les notions de Paradis et d’Enfer sont ce sur quoi est fondée la religion. Mais ces notions sont des images et ont beaucoup évolué en moi.

Plus jeune, je pensais que si je ne respectais pas les principes de la Bible, je serais brulée en enfer ou punie sur Terre. En tout cas, c’est ce qu’on me répétait.

Mais durant mes années de lycéenne, cette notion a considérablement changé.

Pour moi, le Paradis était dans un autre monde et qu’il fallait le mériter.

Avant d’obtenir le laisser-passer pour y accéder, l’homme devait trimer sur Terre pour expier ses péchés. Les péchés réalisés dans ses vies antérieures (Karma) et que l’enfer était sur Terre, que l’enfer c’était les autres…. Vous voyez ce que je veux dire.

Il y avait chez moi un mélange de religion (chrétienté, de bouddhisme voir d’Hindouisme). C’était ma propre compréhension car chez moi et encore moins dans la religion catholique, la réincarnation ne faisait pas partie du folklore. J’ai découvert la notion de réincarnation lors d’une de mes lectures le livre du Docteur Raymond Moody « Voyage dans les vies antérieures » livre que j’avais découvert par hasard lors d’une promenade au centre-ville. Je suis tombée sur cette boutique ésotérique qui venait d’ouvrir. Je me souviens de son enseigne « Ananda ». Il faisait bon à l’intérieur, il y avait l’air conditionné. Et par cette journée ensoleillée et chaude, j’ai décidé de rester là car je m’y sentais très bien.

Etant curieuse de nature, je l’ai visité, regardé ces livres dont je ne connaissais rien mais cela ne me dérangea pas, bien au contraire. Je suis tombée sur ce livre qui parlait de vies antérieures. Je n’avais jamais entendu parler de la vie avant la vie. Je fus intriguée et l’ai spontanément acheté sans me poser plus de question.

En rentrant chez moi j’ai commencé à le lire et ce fut un choc ! Comment un tel concept pouvait exister, j’étais de plus en plus intriguée. Je l’ai lu très vite. Mon esprit cartésien, rationnel malgré ma religion entrait presqu’en conflit avec ce concept mais mon esprit curieux repris vite le dessus et j’eu moult questions.

J’étais choquée et en état de ravissement, plus encore en extase devant ce mystère. J’étais curieuse d’en savoir plus mais comment faire?

Au fond de moi, il était évident que c’était vrai. Comme à l’accoutumé, je suis entrés en contact avec Dieu. Je me suis mise à prier ou plutôt à converser avec lui. Les mots n’étaient pas pesés, réfléchis et sont sortis tout seul. Je me souviens parfaitement de ce moment où je lui ai dit : Seigneur la vie est dure sur Terre, difficile, les hommes utilisent la force. A leur compagnie, je préfère les animaux. Je ne reviendrai pas. » et j’ai ajouté « je reviendrai que si c’est pour aider les hommes ». Je n’ai jamais compris pourquoi j’avais dit ces mots spontanés. Mais je sais que mon cœur était lourd au moment d’évoque l’humanité et qu’il s’est allégé au moment où j’ai parlé de les aider.

Je crois que personne ne pourra m’ôter de l’esprit que la réincarnation existe. Cette compréhension m’a amené au Karma et a renforcé l’idée du péché. Non pas le péché originel mais le péché effectué chaque jour à travers nos actes. J’avais déjà cette notion de destin et ai toujours pensés que chacun avait une mission à remplir sur Terre. Je dois avouer que c’était un concept qui venait de moi et non de la religion ou de ce qu’on m’avait inculqué. Je voulais connaître ma mission.

Toutefois, toutes ces notions : destins, mission sur Terre, Karma n’étaient que des pistes c’est-à-dire que la conception que j’en avais n’étant pas encore mature pouvait être aliénante.

Toutefois, je les gardai et poursuivis mon chemin. Jusqu’au moment où je ne crus en rien !

Je reprends ces concepts dans mes écrits et cette fois ils sont libérateurs.

Aussi, ma compréhension du monde et de la vie passe par la notion de réincarnation, le Karma subit lié à la souffrance saute, la destinée et la mission de vie fusionnent pour donner une vision élargie du monde et de la vie. Ces concepts sont pour moi des voix qui permettent d’accéder à la liberté intérieure et à la liberté d’agir.

Je me souviens avoir lu un livre laissé à la maison par une de mes sœurs pour ma mère. Elle ne l’a jamais lu c’est moi qui l’ai lu. Il s’agissait du livre « Le jeu de la vie et comment le jouer » de Florence Scovel Shinn. Qui m’appris l’importance de maîtriser ses paroles et en partie la maîtrise de la pensée. Quelque temps plus tard, au gré d’une promenade dans une autre ville, je suis entrée par hasard dans une boutique dont les pierres multicolores en vitrine avaient attiré mon regard.

Ce jour-là je découvris la lithotérapie et me procurai une pierre colorée et un nouveau livre « Le pouvoir de la pensée » de Omraam-Mickael Aivanhov dont je n’ai lu que quelques pages. Je n’ai pas cherché ces livres mais je découvris un nouveau domaine de vie ce qui contribua à m’ouvrir l’esprit. Ma volonté de comprendre la vie en profondeur a fait le reste.

Pour en revenir à ces notions d’enfer et de paradis, je me complaisais à penser à cet enfer auquel je ne pouvais me soustraire.

Ce mode de pensée, j’en ai conscience est aliénant et fataliste.

Depuis deux semaines, je suis heureuse d’annoncer que les choses ont encore évoluées dans mon esprit : Si l’Enfer est sur Terre, Le Paradis doit l’être aussi !

J’ai obtenu une part de la réponse. Il faut approfondir tout cela et ce classeur doit m’y aider. Il est le bâton sur lequel je m’appuie.

Ma réponse est que l’homme n’est nullement aliéné, il est entièrement libre. Il a le libre arbitre. Sa plus grande liberté est sa liberté de penser. Et grâce à cette liberté il peut changer sa vie : transformer l’Enfer en Paradis. Encore faut-il qu’il en soit conscient et qu’il se concentre sur ce qu’il souhaite vivre dans sa vie. Comment va-t-il accéder et vivre ce Paradis ?

Lorsque j’étais enfant, je demandais souvent, pourquoi il existait des riches et des pauvres, pourquoi le Dieu dont tout le monde parlait, le Dieu d’amour, n’équilibrait-il pas cette situation à savoir la richesse pour tous. Personne ne pouvait me répondre. Je sentais bien au fond de moi qu’il y avait un malaise ou un mal entendu quelque part quelque chose de pas très clair, pas logique.

J’ai continué à poser la question aux autres en vain, jusqu’à ce que je me la pose à moi-même. Pourquoi un Dieu d’amour punit ses enfants ? Pourquoi les enfants doivent-ils craindre leur Père d’amour ? Ne dit-on pas Dieu est amour ? Comment peut-on aimer et craindre à la fois ? Etait-ce possible ? J’ai grandi avec cette lacune jusqu’au moment où j’ai, en dépit de tout, tout naturellement, sans rien chercher en particulier, fait ma propre expérience du Dieu d’amour. Pour moi il était ce Dieu d’amour dont tout le monde parlait et son amour et son soutien pour moi était si grand, que je ne le craignais pas. Durant mon adolescence, j’étais en bonne compagnie. Je sentais qu’il me donnait tout et de manière instantanée car je demandais pour tout de suite. Oh, bien sûr je n’avais pas de grands besoins, je ne demandais rien de matériel, cela ne me venait pas à l’esprit.

D’ailleurs, malgré le peu de moyen financier que nous possédions, je ne m’étais jamais senti pauvre et je ne voyais aucun membre de ma famille ainsi, pas assez d’argent parfois mais jamais pauvre.

Je lui posais des questions et lui demandais à travers ma pensée de rédiger mes dissertations et autres écrits demandant de la réflexion et de la concentration, de parler à travers moi au moment de prendre la parole en classe, de faire mes exposés. Si on me faisait du mal je ne me vengeais pas car je pensais à la loi du retour qu’avait mentionné Florence Scovel Shinn et me disais qu’un jour ou l’autre chacun récolte ce qu’il sème.

Bref, j’étais en paix avec moi-même, avec Dieu et avec les autres. J’avais la sensation de marcher avec Dieu et lui avec moi. Si on me demandait qui était mon père, je répondais Dieu, mon père n’ayant jamais vécu avec nous. Pourtant, je n’avais pas l’aspect d’une sainte. Je vivais la vie joyeuse d’une adolescente, aimais les jolis vêtements, la musique à la mode, le cinéma, les sorties entre amis, à la plage...

Et d’ailleurs, il n‘a jamais été question de parler de mon expérience avec Dieu de manière personnelle. La situation ne s’est jamais présentée. Je vivais Dieu dans ma vie de tous les jours et lors de mes rencontres en tant que « Rayon de soleil » puis « rayon de joie » des activités proposées par des religieuses. Il était dans mes pensées et léger sans obligations, sans contrainte. Je demandais souvent, me confiait tout le temps, remerciait et lui demandait la force de faire toujours mieux là où je sentais des lacunes. J’avais un caractère bien trempé. Je me sentais forte, ne ressentais aucune peur. Je pouvais ressentir du traque mais pas de la peur. Je ne pensais jamais que je pouvais ne pas réussir quoi que ce soit qui n’a fait l’objet d’une prière ou d’une conversation à Dieu et je lui confiais tout. J’avais confiance en mon Père et il ne m’a jamais puni.

J’ai commencé à me poser des questions sur Dieu à l’âge de 4 ou 5 ans. Je voulais savoir pourquoi je ne voyais pas celui dont tout le monde parlait autour de moi. Où était-il ? Qui l’avait créé ? Où je me situais par rapport à lui.

Souvent, le soir au moment de m’endormir, j’essayais de le pister. Je voulais savoir qui l’avait créé, qui était le créateur de son créateur et ainsi de suite.

Alors, dans ma petite tête, je passais d’un univers à l’autre, encore un univers et encore un autre plus grand puis plus grand et encore plus grand. Le principe des poupées russe me faisait vaciller, m’étourdissait et je m’endormais en pleine poursuite de Dieu.

Ce qui signifie que je ne l’ai jamais trouvé physiquement. Je restais toujours dans l’Univers remplit d’étoiles. Je savais qu’il était là puisque tout le monde parlait de lui. Mes virées nocturnes à la recherche de Dieu ont duré quelques années encore et vers l’âge de 10 ans, je me suis dit que puisque je ne voyais pas Dieu, c’était simplement parce que j’étais dans son corps, une cellule mais à l’époque je disais que je faisais partie du sang de Dieu. Ah, je n’étais qu’une enfant ! J’assimilais Dieu à la même constitution d’un corps humain. Tout cela pour dire à quel point il m’intriguait, je le cherchais, je voulais le voir ! Après mon premier déménagement, j’ai coupé le lien avec Dieu. Il a fini par me sembler très loin de moi presqu’inaccessible.

J’en reviens au Paradis et suis heureuse d’annoncer mes amis que le Paradis est sur Terre ! Gozar de la vida (jouir de la vie)!

Jouir de la vie est un droit, un souhait, un cadeau fait à l’homme. Il peut choisir la lumière ou l’ombre qui a eux deux forment le tout. Je suis heureuse que ma compréhension de ces notions ait évolué. Peut-être avons-nous mal interprété les évangiles de la Bible remplie de paraboles et de métaphores !

Le Paradis est bel et bien ici!

Alors, j’ai une question : Comment, le goûter, le vivre et être heureux ?

Je compte sur ce classeur pour m’aider à le découvrir. Merci cher classeur !

J’écris aussi ce classeur car il n’y a personne autour de moi avec qui parler de ces choses-là. Je veux juste m’exprimer sortir les choses de moi avoir ma propre réflexion sur la vie. Je me demande si ce que « je sais », ce qu’on m’a enseigné jusqu’à présent est vrai. Je veux repenser ma vie. Il est amusant d’écrire ce classeur car il n’y a aucun répondant, aucune résistance, si ce n’est celle que je crée ou qui existe en moi.

Mon classeur accepte tout de moi, sans rétorquer, sans me juger et c’est tout ce que je lui demande : pouvoir m’exprimer librement, pouvoir juste, l’espace de ces moments précieux être moi-même sans avoir peur ou être oppressée par les critiques ou les jugements des autres. Mon classeur est une sorte d’oreille impartiale, il m’apprend en retour à me faire confiance, de plus en plus confiance car me faire confiance est une condition pour faire sortir ces choses de moi. Je dis « choses » car je ne sais pas comment les nommer : mes propres valeurs (intrinsèques)? Mes propres connaissances ? Ma vison de monde ? Mon propre enseignement ? Peut-être un peu tout cela en même temps. Ce qui est important pour moi c’est que cela émerge dans mes moments de solitude, ou je suis seule avec moi-même donc sans l’influence de mon entourage. C’est entre moi et Moi. Ma conversation avec moi-même. Parfois, les choses me viennent comme si je parlais à une foule, j’utilise le pronom « vous ». D’autres fois, je m’inclus et utilise le « nous ». Peu importe les pronoms utilisés il s’agit toujours de moi. Loin de moi l’idée de vouloir inculquer quoique ce soit à quiconque ou de vouloir culpabiliser qui que ce soit.

Ainsi, je m’adresse à moi-même tout au long de ce classeur.

Peut-être que certaines découvertes personnelles pourraient aider.

Il s’avère que finalement ce classeur est un processus.

Je parle parfois si longtemps qu’un lecteur ou qu’une oreille humaine pourrait se perdre dans mes explications. Et je dois avouer qu’étant seule avec moi-même, je ne suis pas focaliser sur la syntaxe, le vocabulaire ou toutes ces choses qui font la richesse et la valeur de la langue. Je me trouve moi et pour se trouver soi c’est dans l’instantané, le vrai, le rapide, sans culpabilité, sans superflu, juste l’essentiel que je comprends par le ressenti et que mes mains dessinent sur le papier. Juste moi, la Présence c’est vrai, c’est juste et c’est bon, tout est accepté et c’est sans chichi. C’est une position.

Je suis prête à apprendre la méditation, à jeter un regard neuf sur la beauté qui m’entoure, à utiliser la parole vraie, à penser positivement, à entendre différemment (écoute – entendre le paradis), à sentir avec mon cœur, à toucher avec mon esprit, à m’envoler, à goûter les plaisirs du Paradis.

Je suis libérée ! Je suis neuve, je rentre dans un nouveau monde. C’est incroyable comme une pensée nouvelle et plus authentique peut faire chavirer nos sens !


Happy new born, Kiara!

C’est peut-être ça être heureux ! Ne dit-on pas que tous sont heureux au Paradis ?

Les choses ne sont pas toujours ce qu’elles paraissent être !


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